21 janvier 2025

La sociolinguistique entre science et idéologie. Une réponse aux Linguistes atterrées. Réception.

 

« Ces quelques aperçus ne sont qu’une illustration du riche argumentaire que déploie L[ionel] M[eney] dans son ouvrage. Il a lu le Tract très attentivement et, fort d’une bonne connaissance des thèmes abordés, parvient sans peine à proposer une convaincante réfutation des thèses qui y sont exposées.

L’ouvrage de L.M. est d’un abord facile. Il n’a pas pour prétention de clore le débat, et est clairement destiné à un public de non-spécialistes. Si l’auteur laisse çà et là percer l’agacement qui a pu le pousser à réagir au Tract des L[inguistes] A[tterrées], il ne cède pas à la facilité de la polémique et parvient à conserver l’intérêt du lecteur par la cohérence des réponses critiques qu’il apporte. »

Marc Fryd, Observatoire d’éthique universitaire, 16-12-2024.

Lien pour l’article au complet :

https://decolonialisme.fr/la-sociolinguistique-entre-science-et-ideologie-une-reponse-aux-linguistes-atterrees-compte-rendu-de-lecture-de-louvrage-de-lionel-meney/

Mots-clés : Lionel Meney, auteur, La sociolinguistique entre science et idéologie. Une réponse aux Linguistes atterrées, ouvrage, réception, critique.

 

 

 

 

 

 

 



16 janvier 2025

Bashing et dérobade. Sur la conception du débat universitaire de Maria Candea et d’Albin Wagener.

 

Récemment, sur le site de diffusion du Réseau francophone de sociolinguistique (RFS), j’informais mes collègues, consœurs et confrères de la parution de mon livre intitulé La sociolinguistiques entre science et idéologie. Une réponse aux Linguistes atterrées (Limoges, Lambert-Lucas, 2024).

Cette information a fait réagir Mme Maria Candea et, lui venant en appui, M. Albin Wagener sur le site de discussion du RFS.

Mon crime, selon Mme Candea, est de défendre « des idées contraires à celles que nous défendons et nous enseignons en sociolinguistique ».

Précisons d’abord que Mme Candea et M. Wagener se glorifient de n’avoir pas lu mon livre. Mme Candea a même déclaré, sur un ton méprisant, qu’elle ne le lirait pas, n’ayant pas de temps à perdre du fait de ses nombreuses occupations scientifiques : « si je prends le temps de rédiger des textes de diffusion large, je les destine au grand public et non à des trolls ».

Ton méprisant, adopté également par M. Wagener, pour expliquer leur refus de débattre : « Je me permets ici, par malice, de faire appel à la fameuse loi dite de Brandolini, qui selon laquelle "la quantité d'énergie nécessaire pour réfuter des sottises […] est supérieure d'un ordre de grandeur à celle nécessaire pour les produire" ».

Pour qui se prennent-ils ? Leurs travaux sont-ils si impressionnants, sont-ils si « scientifiques », pour qu’ils puissent se permettre d’afficher un tel mépris pour ceux des autres (qu'ils n'ont pas lus) ?

Plutôt que de s’employer à critiquer le message, ils s’en prennent donc au messager. Leurs manœuvres de diversion n’ont rien d’académique, mais relèvent tout simplement du bashing, dénigrement que des confrères leur ont d’ailleurs demandé d’arrêter.

Leur message (« une contextualisation fort utile et bien nécessaire » selon M. Wagener) consiste à prévenir contre moi les collègues qui seraient désireux de me lire, en citant le compte rendu d’un autre de mes ouvrages, et d’une autre époque, par un linguiste canadien de la même mouvance idéologique. Je cite Mme Candea : « Tout comme nos collègues hors de France qui ne connaissent pas (souvent) Alain Bentolila [autre bête noire de ces gens] et les polémiques qu'il suscite depuis des années, de la même manière les collègues hors du Canada ne connaissent pas Lionel Meney, ses provocations, et les polémiques qu'il alimente depuis de nombreuses années. »

Ne pas être d’accord avec Mme Candea serait donc de la provocation et du trolling.

Mais elle va plus loin encore. Elle poursuit « qu'il est dommage que Monsieur Meney a [sic] pris la peine d'écrire un message pour préciser que je fais partie du Collectif signataire du Tract des linguistes atterrées chez Gallimard en effaçant mon message qui le précisait lui-même noir sur blanc à la fin... ». Accusation cocasse, puérile et sans l’ombre d’une preuve, mais qui lui permet d’en rajouter dans son entreprise de dénigrement, flirtant avec la diffamation. Je cite : « Mais après réflexion, je retire "il est dommage" : ça illustre mieux les manières de procéder de Lionel Meney et sa conception de la collégialité que toute autre explication ».

Mme Candea, qui ne me connaît ni d’Eve ni d’Adam (et réciproquement), a donc une idée précise sur ma manière de procéder et sur ma conception de la collégialité. Ce qui ne l’a pas empêchée, ainsi qu’Albin Wagener, de se livrer à une basse attaque contre ma compétence et ma réputation en tant qu’universitaire ayant 30 ans de carrière d’enseignant, de chercheur et d’administrateur, et de nombreuses publications et distinctions.

Le totalitarisme, le sectarisme, le mépris, l’injure et la diffamation ne devraient pas avoir leur place sur un site de discussion universitaire comme celui du RFS. Visiblement la modération a fait défaut, qui devrait bannir ce genre d’interventions et leurs auteurs.

Mots-clés : Réseau francophone de sociolinguistique, RFS, liste de discussion, bashing, dénigrement, modération, Maria Candea, Albin Wagener.