Cette publicité pour Mikes me donne l'occasion de parler du mot breuvage. Employé dans ce contexte pour désigner une consommation qu'on prend dans un restaurant pour accompagner un repas, ce mot ne se dit pas en français de référence contemporain. On peut le considérer comme le maintien d'une acception ancienne ou comme un anglicisme de sens ou bien encore comme un mélange des deux. Ce que certains linguistes appellent des « anglicismes de maintien ». Dans ce contexte, étant donné que le choix couvre des boissons gazeuses, des bières et des vins, on dira : « Ajoutez-y une boisson à votre goût ! ».
Mots-clés : français; breuvage; boisson.
Votre billet m’a incité à aller vérifier ce qui maintenant le Grand Dictionnaire terminologique du mot breuvage. Il le considère comme un « terme déconseillé », ce qui me semble en contradiction avec la nouvelle Politique de l’emprunt linguistique qui a comme principal critère d’acceptation des anglicismes le fait qu’ils datent de plus de 15 ans. Ce qui ne fait que montrer, une fois de plus, l’arbitraire de cet énoncé de politique et de ses applications à géométrie fort variable.
RépondreSupprimerJe cite la note du GDT : « C'est sous l'influence de l'anglais beverage que breuvage continue d'être employé en français québécois pour désigner le concept de ‘ liquide qui se boit ‘». Ne trouvez-vous pas cette formulation curieuse : breuvage désigne le concept de liquide qui se boit? Pour ma part, j’aurais écrit : breuvage désigne en français québécois tout liquide qui se boit.
Je relève cette définition en anglais : A liquid to consume; a drink, such as tea, coffee, liquor, beer, milk, juice, or soft drinks, usually excluding water. (Wiktionary). Tout liquide qui se boit (sauf l'eau)
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