La lecture du programme du colloque en terminologie tenu dans le cadre du congrès de l'ACFAS me force à m'interroger sur la situation de la terminologie au Québec. Il semble loin le temps où nous pouvions nous vanter d'être des pionniers en la matière, du moins dans le monde francophone. Le programme montre cruellement l'absence des universités québécoises et même - c'est proprement incroyable - de l'Office québécois de la langue française.
Quelles recherches se font-elles dans ces organismes alors que la terminologie a été révolutionnée par les nouvelles techniques ? Comment les universités québécoises ont-elles adapté leurs programmes de formation? À lire le programme du colloque, on comprend que ce sont des universités européennes, comme Mons et Genève, qui sont désormais en pointe dans ce domaine.
Je relève dans le résumé d'une des communications le paragraphe suivant : «
nous
détaillerons comment nous formons nos étudiants à mettre en place une
démarche
analytique critique par le biais d’un travail terminologique inversé, à
savoir
le nettoyage de bases de données existantes et fournies par des
institutions
européennes et internationales partenaires. »
Si l'on pense au Grand
Dictionnaire terminologique de l'OQLF, il y a du travail sur la planche.
Mots-clés : langue française; terminologie; recherche; enseignement; ACFAS; Office québécois de la langue française; OQLF; Grand Dictionnaire terminologique; GDT.
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